La police compte, ainsi, à la suite de cet exercice, 15 nouveaux assistants commissaires de police, 20 Superintendents, 99 Assistant Police Superintendents, 178 Chief Inspectors – dont dix femmes –, dix inspecteurs, 19 sergents et 61 caporaux.
Si la joie et le soulagement sont légitimes pour nombre d’entre eux qui attendaient avec impatience depuis longtemps déjà cette promotion, en revanche, la grogne se fait sentir du côté d’autres officiers de police. Ceux qui travaillent comme gardes du corps au service de sir Anerood Jugnauth (SAJ), ancien président de la République, et à celui de l’actuel leader de l’opposition, Pravind Jugnauth, affirment avoir été laissés pour compte. Ils estiment que leurs droits ont été lésés, d’autant plus, qu’au vu de leur temps de service, leurs noms auraient dû se trouver sur cette liste. Et, font valoir leurs proches, ceux qui n'ont pas été promus n’ont pas de rapports défavorables dans leur dossier
Les cas de deux surintendants de police (SP), à savoir Bhardwaj Dawoonarain et Luckdeo Hoolash, qui assumaient les fonctions de Divisional Commanders, ne sont pas passés inaperçus. Le SP Dawoonarain assumait jusqu’à dimanche cette fonction à la division de l’Ouest. Le SP Hoolash était, lui, affecté à la division nord. Auparavant, pendant presque un an, il était à la tête de la division sud de Port-Louis, après son transfert de la division nord. Officiellement depuis hier, ils ont été relégués.
Coïncidence, ces deux officiers travaillaient, eux aussi, comme gardes du corps au temps où SAJ était Premier ministre (PM). Mais le SP Dawoonarain avait, quant à lui, également travaillé pour l’ancien PM, sir Seewoosagur Ramgoolam.