Terres de l’Etat: Gooljaury n’a pas Réglé Ses Locations

Puis, de six autres arpents à Palmar. Ces révélations ont été faites au Parlement durant la tranche des questions réservées aux ministres, le mardi 31 mars.

Elles font suite à deux interpellations venant aussi bien des rangs de l’opposition que ceux du gouvernement. C’est le député de la majorité Sudhir Sesungkur qui a ouvert le bal en interrogeant le ministre de l’Agro-industrie sur la parcelle de terrain qui abritait autrefois un paddock à Palmar.

300 arpents rendus à l’Etat

Mahen Seeruttun a répliqué que 300 arpents ont été rendus au ministère du Logement et des Terres. Alors qu’en avril 2012, six autres arpents placés sous la tutelle de son ministère ont été loués à bail pour une période de 20 ans à Rakesh Gooljaury, pour la culture de légumes.

Sauf qu’à partir de 2013, l’homme d’affaires, qui était alors proche de l’ancien Premier ministre, a cessé de payer le bail de Rs 2 000 par arpent. Ces terres, toujours selon Mahen Seeruttun, ont été reprises en début d’année par l’État et des démarches ont été initiées pour réclamer le montant dû.

Autre révélation venant cette fois de son collègue du Logement et des Terres. Répondant à une question de Joe Lesjongard, Showkutally Soodhun a affirmé qu’en dépit de plusieurs notifications, Rakesh Gooljaury n’a pas réglé la location de deux autres parcelles de terres de l’État à Belle-Mare depuis juillet 2012.

Recouvrer les dettes avec intérêts

Raison pour laquelle son ministère a entrepris des actions pour recouvrer les dettes avec intérêts. Le montant de la location étant de Rs 63 391,31 pour la période allant du 1er juillet 2014 au 30 juin 2015.

Auparavant, le ministre a confié que depuis avril 2009, Rakesh Gooljaury est détenteur d’un bail industriel pour une période de 60 ans. Cela concerne deux lots de terres de l’État totalisant 380 m2. C’est sur ces deux sites qu’un bâtiment a été érigé pour notamment abriter les magasins de Fashion Style.

Rakesh Gooljaury avait racheté ces deux lots aux frères Nuttoo, qui y détenaient deux baux résidentiel et commercial. Après avoir eu l’approbation du ministère de l’époque, ces baux avaient été transférés à Rakesh Gooljaury après avoir été convertis en baux industriels.