Arvin Boolell s’est longuement attardé sur l’affaire BAI lors d’une conférence de presse, ce vendredi 24 avril. Selon le porte-parole du Parti travailliste (PTr), rien n’est perdu pour le groupe. «Une restructuration est possible s’il trouve un partenaire stratégique.»
Pour Arvin Boolell, de nombreuses questions restent sans réponses. «Le gouvernement doit dire clairement s’il compte assurer les liabilities du conglomérat. Les policy holders se posent des questions, d’autant que le gouvernement a créé la National Commercial Bank alors qu’il y avait d’autres options», souligne le porte-parole rouge. Il ajoute que, selon le rapport des Conservators, le gouvernement ne peut pas faire de traitement différentiel en ce qui concerne les polices d’assurance.
Outre l’affaire BAI, Arvin Boolell s’est intéressé à la dépréciation de la roupie. «Il y a une flambée des prix et la Banque de Maurice ne fait qu’amplifier le problème. Il y aura une augmentation sur les intérêts si la situation perdure.» De plus, confie l’ancien ministre des Affaires étrangères, «les Rs 3,2 milliards qui ont été retirées de la Bourse de Maurice démontre que la confiance est ébranlée. Sans investissement, il n’y pas de création d’emplois».
Et commentant la nomination du nouveau commissaire de police, Mario Nobin, Arvin Boolell dit s’attendre à ce que l’image de la force policière reprenne vie. Il est également revenu sur les licenciements jugés «arbitraires» au sein de la Wastewater Management Authority (WWMA) et de la Road Development Authority (RDA). D'un ton catégorique, le porte-parole rouge affirme que ces employés ont suivi toutes les procédures avant d'être employés et n’ont rien à voir avec la politique.