Archive Photo: Dawood Rawat
C’est ce que révèlent plusieurs documents retraçant les transactions effectuées des comptes des filiales de la BAI à un compte offshore du président émérite du groupe chez Schroders, domicilié à Guernsey.
Bien que colossale, cette somme ne serait, en fait, qu’une partie du montant que Dawood Rawat doit à plusieurs filiales du conglomérat. Ces dépenses ont, dans certains cas, été effectuées en France et en Angleterre. Selon des sources proches de l’hôtel du gouvernement, les opérations visant à retracer les sommes payées par les filiales sont toujours en cours pour les années précédant 2010 et les premiers mois de 2015.
Banque américaine
Selon les explications obtenues de sources proches du dossier, Dawood Rawat réglait ses dépenses avec sa carte de crédit américaine. Par la suite, ce montant était réclamé en même temps que ses «business expenses».
Les transferts bancaires se faisaient à travers la HSBC aux États-Unis vers le compte de Dawood Rawat chez Schroders, à Guernsey. C’est d’ailleurs ce type de transaction, ayant transité par une banque américaine, qui pourrait mettre le Federal Bureau of Investigation sur la piste de Dawood Rawat. Il pourrait être appelé à s’expliquer sur la provenance de cet argent.
Toujours suivant le même procédé de transfert bancaire, le grand patron du groupe aurait touché jusqu’à Rs 92 millions en cinq ans comme Technical Fees de la filiale BA Holdings.