Incendie à Verdun: Plus d'une Nuit pour Circonscrire les Flammes

Des pompiers, répartis en plusieurs équipes, étaient toujours à pied-d'oeuvre à l'ancienne l'usine de la la Compagnie Mauricienne de Textile (CMT), à Verdun, mercredi 8 juillet, à six heures ce matin. Cela, après qu'un violent incendie a éclaté aux alentours de 17 heures hier. «Cela prendra encore au moins dix heures pour éteindre complètement le feu car il faut s'assurer que tous les foyers sont détruits», indique Ajay Aubeeluck, Divisional Fire Officer. Mais, assure-t-il, la situation est sous contrôle.

La police, de son côté, a déployé tous les moyens pour sécuriser les lieux. Des patrouilles ont été effectuées dans les villages avoisinants. A 21 heures, elles ont procédé à l’évacuation d'une trentaine de familles habitant dans un rayon de 20 mètres de l’entrepôt en flammes.

Parmi les familles évacuées, plusieurs ont passé la nuit dans des centres sociaux. En sus de la police et des pompiers, la SSU, la SMF et des représentants du National Disaster Risk Reduction and Management Committee ont été mandés sur les lieux hier.

La route de Dagotière menant à Verdun elle avait été fermée à la circulation et une déviation avait été mise en place hier. Ce n’est que ce matin après six heures que la rooute a été rouverte. «La police a décidé de rouvrir la route car les pompiers ont maitrisé la situation et pour éviter des inconvénients du matin», explique le chef inspecteur Ashok Mathur de la Traffic Branch. Et d'ajouter que«les policiers sont toujours sur les lieux pour assurer la sécurité des automobilistes».

Ce n’est pas la première fois que des locaux de la CMT ont été la proie des flammes. En 2014, un incendie a éclaté dans l’entrepôt de La Tour Koenig, à Pointe-aux-Sables. Des barils de peroxyde d’hydrogène et des sacs de soude caustique y étaient stockés. Un court-circuit serait à l’origine de ce sinistre qui avait provoqué la colère des habitants de la localité.

Quelques années plus tôt, soit en 2011, cette fois, c’est à Phoenix que des flammes ont ravagé l’entrepôt de la CMT dans la zone industrielle. L’unité de production de l’usine avait alors été complètement détruite.