Archive Photo: Paul Bérenger
Le leader de l’opposition a avancé des dates de dépositions faites au poste de police de Goodlands, notamment. Pourtant, le chef du gouvernement avait, auparavant, dans sa réponse à la PNQ, affirmé qu’«aucun autre incident de la même nature n’avait été rapporté à la police, que ce soit dans la région de Camp-Diable ou ailleurs».
SAJ étonné
Ce qui a fait dire au leader de l’opposition, «surpris par la réponse du Premier ministre», qu’il semble que «the Police has not provided the Rt. hon. Prime Minister with information in relation thereof». Tout étonné, SAJ devait répondre à son tour que probablement la police n’a pas ce renseignement. «Si le cas avait été rapporté, le commissaire de police me l’aurait certainement communiqué.»
Mais Paul Bérenger n’a pas lâché prise. «Si le Premier ministre veut les dates des dépositions, je les ai et les postes de police aussi…» a-t-il ajouté.
Devant ces détails, SAJ devait simplement conclure: «Bon, je vais certainement demander au commissaire de police de se pencher sur ces cas.»
La réplique des Casernes centrales
Interrogé par «l’express» sur ces informations qui ne sont pas parvenues jusqu’au Premier ministre, un haut responsable de la police est catégorique: «Il n’y avait pas de mauvaise intention de notre part. Ni n’avons-nous voulu dissimuler des renseignements. Nous n’avons tout simplement pas voulu ‘mix up issues’.»
Selon cette source autorisée, les informations données par le leader de l’opposition sont de la «routine», tout comme les «cas de vol des boîtes de don sur les lieux de culte» et «n’étaient certainement pas de la même nature que les incidents qui se sont produits dans le Sud».
N’empêche que, poursuit-elle, une enquête est en cours dans chacun de ces cas. Dans le Sud, dit la source policière, les «dommages étaient intentionnels» et ne sont pas comparables aux autres faits.