Pourtant, parmi la cinquantaine de Support Teachers récemment recrutés par le ministère de l’Éducation pour assurer les classes de rattrapage, la majorité possède un diplôme universitaire.
Plusieurs Support Teachers détiennent des diplômes tels que le LLB, une licence en ingénierie ou encore sont… médecins, fait-on valoir dans les milieux concernés. À l’hôtel du gouvernement, l’on confirme qu’au départ, il était prévu de recruter des enseignants retraités ou des jeunes qui devaient suivre une formation pour ce poste. Or, «faute de trouver mieux, plusieurs diplômés au chômage ont envoyé leur candidature. Et ils ont été retenus». Nos sources indiquent cependant que des médecins ont déjà trouvé mieux ailleurs et ont récemment quitté le milieu éducatif.
Ces diplômés ne bénéficient pas d’un salaire qui correspond à leurs compétences. Alors qu’ils devraient obtenir une paie allant de Rs 15 000 à Rs 18 000, ils touchent environ Rs 12 000 par mois. Ce montant est inférieur à ce que préconise le Pay Research Bureau pour les détenteurs de licence, indique-t-on.
Au ministère de l’Éducation, l’on avance qu’il s’agit d’un emploi sur une base contractuelle, renouvelable chaque année. Et que le salaire est fixé. Toutefois, ces diplômés seront considérés en priorité lorsque les Support Teachers seront recrutés à titre permanent.