Trois réunions ont eu lieu après que le Tribunal arbitral sous la convention du droit de la mer a décrété illégale l’établissement d’une telle zone sans le consentement de Maurice.
«Nous croyons que les droits de Maurice sont plus conséquents que ce que le Royaume-Uni ne le dit», a indiqué sir Anerood Jugnauth, qui répondait à la Private Notice Question du leader de l’opposition axée sur le dossier Chagos. Un prochain round de négociations, portant sur la mise en œuvre du jugement, est prévu à Maurice en octobre.
«Tout projet de protection marine de l’archipel des Chagos devrait faire l’objet d’un accord entre Maurice et le Royaume-Uni et cela, à la lumière des résultats d’une étude scientifique menée conjointement par les deux pays», a souligné le Premier ministre.
Il a également réaffirmé que «la souveraineté de Maurice sur l’archipel des Chagos n’est pas négociable». Avant de faire part de sa «déception» quant à l’attitude du Royaume-Uni et des Etats-Unis qui s’opposent au fait que Maurice veuille se tourner vers les Nations unies.
Ci-dessous les lettres adressées par sir Anerood Jugnauth à Theresa May et Barack Obama, la réponse de l’ex-Premier ministre britannique David Cameron au Premier ministre mauricien et la réponse du Deputy Secretary des États-Unis, Antony Blinken :