Mais le juge Nicholas Ohsan-Bellepeau, siégeant en référé, n’a pas accepté leur demande et a convoqué le ministère, le conseil de l'Ordre des médecins et la Public Service Commission (PSC) le 25 octobre.
Dans leur affidavit, déposé vendredi, ces aspirants médecins qui ont retenu les services de Me Shakeel Mohamed, expliquent qu’ils détiennent tous un Medecine and Bachelor of Surgery (MBBS) soit de l’université de Maurice, soit d’universités étrangères. Ils précisent qu’ils n’ont aucun problème à faire leur internat dans les hôpitaux publics avant de pouvoir être enregistrés comme médecins auprès du Medical Council.
Mais ces 25 jeunes refusent de prendre part aux Pre-Reg Exams que leur impose le ministère de la Santé. D’autant plus, poursuivent-ils, que leur Pre-Registration Trainee Certificate les rend éligibles à faire l’internat sans passer par un examen au préalable.
«Droits bafoués»
De faire valoir que jusqu’ici, la pratique était qu’une fois son Pre-Registration Certificate du Medical Council en poche, un diplômé reçoit une demande du ministère de la Santé pour débuter son internat – d’une durée de 18 mois – dans les cinq hôpitaux régionaux du pays. Cet exercice s’avérant concluant, il peut par la suite s’inscrire au Conseil des médecins. Et postuler auprès de la PSC pour un emploi comme médecin.
Ces 25 aspirants médecins sont d’avis qu’en imposant des examens pour faire l’internat, le ministère de la Santé bafoue leurs droits acquis et leurs aspirations légitimes. C'est la raison pour laquelle ils ont réclamé un ordre intérimaire interdisant au ministère de leur imposer un examen avant l’internat. Ils demandent aussi au juge d’interdire au ministère de la Santé de tenir ces examens à l’intention des nouveaux médecins.
Le 25 octobre, le ministère de la Santé, le Medical Council et la PSC devront déposer leur contre-affidavit pour répliquer aux aspirants médecins.