Maurice embarquée dans une polémique diplomatique avec Israël
Ce texte, très critique à l’égard d’Israël, a été approuvé par une vingtaine de pays du Conseil exécutif de l’organisme onusien (qui en compte 58 mais dont la plupart se sont abstenus). Vote qui a suscité l’indignation et la colère d’Israël.
La résolution, qui comporte 40 points, qualifie à plusieurs reprises Israël de «puissante occupante». Dans le viseur également, un paragraphe «dénonce vivement les agressions constantes commises par les Israéliens contre les civils», y compris des imams et des prêtres chrétiens. De plus, le texte ne fait aucune référence au «mont du Temple», privilégiant le nom musulman du lieu. Un parti pris considéré en Israël comme une «négation de l’histoire».
La riposte du gouvernement israélien contre les États signataires ne s’est pas fait attendre. Le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a fustigé une décision «absurde» et le pays a aussitôt suspendu sa coopération avec l’Unesco, l’accusant d’apporter un «soutien immédiat au terrorisme islamiste».
La résolution adoptée en commission devait être soumise à un vote formel en séance plénière, mardi. Le président du Conseil exécutif de l’Unesco, Michael Worbs, a plaidé pour un report, afin de calmer les esprits et de «donner une chance au dialogue».
