«Le couloir aérien marche très bien, fait-on valoir. Il est temps maintenant de passer à la seconde phase.» Cette nouvelle étape concerne justement l’intoduction d’autres pays africains. Est également évoquée l’inclusion éventuelle du Rwanda et de l’Ouganda dans la liste des pays desservis par le couloir aérien.
Bien que l’ouverture du couloir aérien vers ces nouvelles destinations africaines soit «une opportunité extraordinaire pour le pays», fait-on comprendre, la «prudence» est cependant de mise en ce qui concerne certaines d’entre elles. C’est le cas notamment de l’Éthiopie.
Reste que l’inclusion d’autres pays devrait consolider davantage le couloir aérien et permettre de cibler une clientèle aisée. «Un accord a été signé avec Singapore Airlines récemment. Beaucoup d’efforts sont déployés pour attirer des clients du Japon, de la Corée du Sud, voire de toute l’Asie du Sud-Est. Ce sont les nouveaux marchés», laisse-t-on entendre.
Déjà, le Swaziland serait partant pour faire partie du couloir aérien. Celui-ci, lancé en mars, couvre actuellement l’Asie du Sud-Est, Madagascar, la Tanzanie et le Mozambique, entre autres. C’est un partenariat avec l’aéroport de Changi, à Singapour, qui a permis à Maurice de se positionner en tant que «hub», voire un pont entre les deux continents.