Depuis le début de l’année, ce syndicat n’a eu de cesse de monter au créneau pour s’élever contre la façon de gérer de Sharmila Seetulsingh-Goorah. Fin février, avec cette fois des membres de la Student Union, ils avaient réitéré leur demande par le biais d’une lettre au Premier ministre.
Selon le président, depuis deux ans et demi que la directrice est en poste, les choses ont empiré à l’UTM. «Notre institution souffre. En tant que pionnier de l’UTM, je trouve que l’université est menacée. Nanié pa pé bouzé isi. Sitiasion touzour parey. Les quatre prédécesseurs avaient bien géré l’université», confie Vikash Sewsagur. Ce dernier évoque notamment les infrastructures «délabrées» au sein de l’UTM.
Le contrat de Sharmila Seetulsingh-Goorah arrive à terme le 27 juillet. «Ces personnes étaient opposées à ma nomination bien avant mon entrée en poste. Il y avait des petits copinages auparavant qui n’existent plus. J’ai reçu un héritage catastrophique concernant les études médicales que j’ai pu résoudre…», avait pour sa part réagi la directrice dans une interview à l’express le 15 mars.