C’était lors de son intervention à l’occasion de la remise de titres de propriété 27 ex-employés des anciens établissements sucriers de Mon-Loisir et de Beau-Champ, par Alteo, mercredi 26 février.
De ce fait, Maneesh Gobin se veut rassurant quant au secteur sucre. Il faut dire que dans le cadre d’un projet de réforme de l’Industrie cannière, un rapport commandité auprès de la Banque Mondiale est attendu vers mai 2020. S’agissant du retartd accumulé pour l’octroi des titres de propriétés aux bénéficiaires de VRS/Blue Print, le ministre Gobin a annoncé la mise en place d’un steering committee pour “activer les dossiers.” “Tout se terminera très vite, à l’exception des cas, où il y a des problèmes. Cela ne se tardera pas”, a rassuré le ministre de l’Agro-Industrie et de la Sécurité alimentaire.
Selon nos recoupements, une commission de la BM s’est attelé à la tâche vers la fin de septembre ou mi-octobre, cette année. Les représentants des corps para-étatiques et ceux des représentants des employés de l’industrie cannière ont eu la possibilité de faire entendre leurs voix et d’exprimer leurs opinions. Cette catégorie constitue 20% des employés. Pour ce qui est de la majorité de 80% des employés qui n’est pas syndiquée, elle a insisté pour avoir la voix au chapitre. La Commission de la BM a du trouver du temps pour lui donner la parole.
Le Premier ministre, Pravind Jugnauth, en sa qualité de ministre des Finances et du Développement Economique avait, à deux reprises du moins, en septembre 2019, évoqué la nécessité d’une nouvelle réforme dans l’industrie cannière, une première fois, lors de la remise des titres de propriété à 132 anciens employés ( artisans et cadres) de Mon Loisirs, en vertu du Blue Print, au Rivière du Rempart Farmer’s Centre, le 12 septembre et la deuxième fois, à la National Leadership Engine Convention, à l’Auditorium Octave Wiehé, Réduit, le 14 septembre.
“Pena bare! Pou ena enn lot reform lindistri sucriere”, avait lancé Pravind Jugnauth, à Rivière du Rempart. “A cet effet, nous avons des experts de la Banque Mondiale. Nous avons, également, des personnes expérimentées dans l’industrie sucrière, ainsi qu’au sein du gouvernement”, avait-t-il ajouté. Mintenant que tous les parties concernées ont été entendues, les partenaires sociaux ont réclamé que “Les recommandations de ce rapport de la BM soient publiées et mises en oeuvre in toto”.