Le ministre n’a pas révélé le nombre de ces investigations et leur issue. Que ce soit pour sortir le pays de la liste noire de l’Union européenne ou pour avoir un système financier sain.
Le ministre des Services financiers a soigneusement évité de répondre aux reproches de l’opposition quant au manque de résultats dans le combat contre le blanchiment d’argent dans notre juridiction.
Le ministre a choisi plutôt de s’appesantir sur les programmes de formation et autres comités mis sur pied. Ainsi, il a parlé de la formation de 460 officiers de police et de la publication d’un manuel pour aider les institutions régulatrices à faire appliquer la loi concernant ce fléau.
Répondant à Reza Uteem qui avait affirmé que Maurice figure parmi 12 pays dans la liste noire de l’Union Européenne, Mahen Seeruttun a tenu à apporter une précision de la plus haute importance selon lui : la liste contient en fait 22 pays et non 12.
Au député Ritesh Ramful, le ministre a souligné que l’Union européenne n’avait jamais évoqué le risque pour Maurice de figurer sur sa liste noire mais avait seulement annoncé sa nouvelle méthodologie dans son communiqué 2019/849.
Mahen Seeruttun a également mis en avant le nombre de rencontres qu’a tenues le National Committee sur l’Anti-Money Laundering et le combat contre le financement du terrorisme, c’est-à-dire 40.