C’est ce qu’a répondu le ministre de l’Agro-Industrie et de la Sécurité Alimentaire, Maneesh Gobin, à une question parlementaire de Ranjiv Woochit, député de la circonscription no 5, à l’Assemblée Nationale, mardi 18 septembre.
A travers sa question, le député Woochit a demandé au ministre Gobin les mesures prises pour assurer l’ouverture du National Wholesale Market à Wooton. Il a demandé au ministre de tutelle d’indiquer les raisons de l’écart entre les prix de gros et de détail des légumes et le plan d’action envisagé pour y remédier. Maneesh Gobin a informé la Chambre que la gestion du National Wholesale Market a été attribuée à l’Agricultural Marketing Board.
Les objectifs du National Wholesale Market sont : (a) la création d’une infrastructure de commercialisation moderne pour la manutention des fruits et légumes qui sera conforme aux législations pertinentes, aux normes et standards agricoles et alimentaires ; (b) améliorer la subsistance financière des planteurs; (c) fournir des produits de qualité à un prix abordable pour les consommateurs ; et d’assurer une plus grande transparence et traçabilité de la provenance des produits agricoles qui y sont commercialisés.
Pour ce qui est du prix, le ministre Gobin a déclaré que La Chambre comprendra que le prix des produits agricoles est déterminé par l’offre et la demande.
“La production agricole et le volume de l’offre varient selon la saison et, bien sûr, le prix de gros dépend du volume disponible à un moment donné, du grade et de la qualité du produit. Il y a des périodes de disponibilité faible et élevée des produits qui entraînent des fluctuations de prix et des fluctuations se produisent également en raison de la majoration plus élevée facturée par le grossiste/distributeur, ainsi que par les détaillants”, a-t-il dit.
L’écart, a-t-il indiqué, peut être attribué à des raisons, telles que le transport, la main-d’œuvre, la prise en compte des pertes dues à la détérioration et à la quantité de produits invendus, ainsi que le coût de la distribution à un nombre ne croissant de points de vente au détail. Cela s’ajoute à l’ensemble de la chaîne de distribution qui se reflète dans le prix de détail.