Dans les coulisses, il se chuchote que faire passer du faux basmati pour du vrai équivaudra au retrait de permis. Au sein du ministère, un travail approfondi est en cours afin que l’on puisse tester la qualité d’un riz jusqu’à remonter à son ADN.
Les nouveaux règlements qui s’ensuivront permettront de contrôler la qualité du basmati. Si tel est le cas, d’ici peu, on ne verra que du basmati d’origine sur le marché mauricien.
Rajesh Ramdenee, un des gros importateurs de ce type de riz a, dans un entretien au Matinal, positivement accueilli l’annonce des réglementations annoncées. “De ce fait, les gens vont savoir ce qu’ils sont en train d’acheter.” Mais il concède toutefois qu’“il sera un peu difficile de contrôler tout ça. Il existe plusieurs variétés de riz basmati et le contrôle risque de s’avérer assez compliqué”, a-t-il fait remarquer.
Il a aussi souligné que dans la pratique, c’est une bonne initiative de mélanger un type de basmati à un autre afin de rendre le prix plus attractif. “On mélange un basmati de top qualité à celui de qualité inférieure mais ça reste du basmati. Il existe plusieurs types de basmati, notamment le 1121, le Super Kernel, le Pusa, le PK385, le DN 98 et le basmati traditionnel de l’Inde”, a-t-il expliqué.
Poursuivant, il a aussi fait mention de ceux qui mélangent un riz qui n’a rien à voir avec du basmati en le présentant comme tel, une pratique totalement malhonnête, qu’il dénonce. “Avec la nouvelle réglementation, heureusement, tout cela sera chose du passé.”
Veermarlaine Veerapen abonde dans le même sens et souligne que tout riz basmati est du basmati sauf qu’il y en a un qui est ordinaire, et un autre connu comme le Super Kernel. Avec la nouvelle loi qui entrera en vigueur l’année prochaine, plusieurs types de basmati vont disparaître du marché.