Thon Local : Intérêt des Chinois et des Russes

Les Chinois sont en quête de thon made in Mauritius chez eux et la raison de cette visite était de voir si le pays pourrait fournir une certaine quantité de ce type de poisson.

Dans les coulisses on laisse entendre que les Chinois sont plus intéressés à la farine de poisson et à l’huile de thon pêché dans les eaux mauriciennes. D’autre part, le pays va accueillir une délégation d’experts russes dans un proche avenir. Ces derniers passeront au crible la performance de l’organisme mauricien afin de s’assurer que les produits du secteur Seafood Hub de Maurice sont aptes à être consommés dans leur pays.

Meilleurs revenus

Si la Chine et la Russie décident d’acheter le thon du pays, un autre quota d’exportation sera assuré. La production industrielle de farine de poisson demande une main-d’oeuvre spécialisée et un équipement coûteux. Les méthodes les plus utilisées sont : le séchage direct, qui donne une farine blanche, et le séchage après cuisson, qui donne une farine plus foncée que l’on appelle farine de poisson. La teneur en huile du poisson frais détermine la méthode à utiliser.

D’ici peu, le pays exportera un quota de 5 000 tonnes de thon vers l’Union européenne. Actuellement, le pays ne lui en fournit que 3 000 tonnes. Avec les 2 000 tonnes additionnelles, c’est le pays qui sortira gagnant en termes de revenus. Des bateaux européens vont venir pêcher dans nos eaux territoriales et ils devront nous payer pour cela.

Outre la licence, ils paieront 500 000 euros (Rs 20 M) pour les 5 000 tonnes de poisson qu’ils vont pêcher dans nos eaux. Avec cet accord le gouvernement va pouvoir faire de la pêche une industrie plus soutenable, affirme-t-on au ministère.