Cette centrale sera construite en trois phases, chacune d’un apport de 100 MW. La direction de Médine a accepté de mettre à la disposition du gouvernement ses terres pour abriter cette centrale.
La possibilité que Médine fournisse de la bagasse à cette centrale n’est pas à écarter non plus. L’État souhaite disposer d’un lopin de terre loin des habitations et des plages publiques.
Le ministère des Services publics et les organismes concernés préparent actuellement un appel d’offres pour la construction et l’opération d’une telle centrale en plusieurs phases.
Du côté de la direction de Médine, on insiste qu’elle a décidé de collaborer pleinement avec les autorités pour trouver une solution qui réponde de manière optimale aux exigences du projet, tout en étant conforme à la philosophie du schéma directeur des terres de Médine.
“Médine tient à rassurer la population mauricienne et les autorités de sa volonté de collaborer pleinement avec ceux qui ont la responsabilité de trouver des solutions à la problématique énergétique du pays”, affirme la direction.
Au ministère des Services publics, on veut que ce projet aille très vite et on insiste qu’il ne faudrait pas qu’il y ait un obstacle en termes de superficie de terrain.
Le gouvernement préfère aller vite avec ce projet de centrale thermique à charbon car les matières premières sont disponibles dans la région. Pas de gros problème donc en matière d’approvisionnement.
Pourquoi un tel projet ? L’utilisation d’huile lourde ou du gaz pour produire de l’électricité coûtera très cher à l’avenir. Grâce à un contrôle strict, on peut très bien utiliser le charbon sans pour autant mettre en danger l’environnement.
Rashid Beebeejaun, vice-Premier ministre et ministre des Services publics, a dit sa satisfaction que Médine Sugar Estate collabore pleinement à la réalisation du projet.