Plusieurs raisons ont été évoquées lors d’un point de presse à l’hôtel St Georges, à Port-Louis, mercredi : une saturation d’opérateurs avec un nombre important provenant d’autres régions éloignées et les risques accrus d’accidents.
Selon l’assistant-secrétaire de la fédération Jacke Leclézio, même si le tourisme est en baisse, le nombre d’opérateurs continue d’augmenter. Rishi Barosal, le secrétaire, a ajouté que lors de la soumission de la demande pour une licence à des fins commerciales, “le demandeur doit spécifier l’endroit où il veut faire son commerce et un point d’embarquement lui est donné”. Toutefois, ces règles ne sont pas respectées. Plusieurs opérateurs n’embarquent pas au point qu’on leur a donné, malgré que le ministère du Tourisme a émis une lettre pour réguler cette tendance. Les activités illégales persistent et les opérateurs légitimes en pâtissent.
Par ailleurs, la fédération des plaisanciers a soulevé un autre problème. Selon elle, les officiers de la Tourism Authority ne viennent pas assez souvent vérifier la situation. Il faudrait avoir des gardes-côtes surtout aux heures de pointe. “Les bateaux partent lorsque les officiers leur disent de partir, mais ils reviennent dès que ceux-là n’y sont plus”, ont dit plusieurs membres présents.
Rishi Barosal a allégué que 115 attestations pour solliciter des clients auraient été octroyées ‘illégalement’. Pour lui, ces attestations ne seraient pas autorisées sous la législation, donc elles ne devraient même pas exister. La fédération a lancé un appel au ministre pour les faire annuler.