La direction de BPML a bien demandé à ceux qui avaient acquis des terrains de débuter leur construction mais, avec la crise de l’euro, plusieurs étrangers qui souhaitaient y investir ont fait la sourde oreille...
Il y a aussi des moments où des locataires ont abandonné les immeubles de BPML.
Evidemment c’est un manque à gagner mais c’est pareil pour tout type de business, affirme-t-on. De plus, le taux d’occupation des cybertours I et II n’est qu’à seulement 85 % de leur capacité.
“C’est vrai que le problème de la zone euro et la récession mondiale ont freiné les choses. Il y a eu un impact. Certains clients voulaient étendre leurs activités, mais ils ne l’ont pas fait alors que d’autres qui voulaient venir à Maurice ont mis leur projet en veilleuse en attendant de voir plus clair”, a soutenu quelqu’un proche de ce dossier.
Ebène attire toujours des banques et d’autres organismes
Même si l’on peine à trouver preneur à Ebène, l’endroit attire toujours des investisseurs. La preuve en est que plusieurs banques et autres organismes liés à la finance y ont aménagé leur quartier général. Parmi, on note Barclays, HSBC, Deutsche Bank, PricewaterhouseCoopers, Ernst & Young ou encore Mauritius Commercial Bank.
D’autre part, plusieurs projets sont prévus cette année, dont la construction de Maeva Centre, des bâtiments de la Société Civile Immobilière d’Attribution, de l’Indian High Commission, de Bhunjun & Sons, de Stanford (phase II), de State Bank of Mauritius, le Parking Tower (NG Ltd), d’Anderson Ross et Fidelity BPO. Ces nouveaux projets vont nécessiter des investissements d’environ Rs 6 milliards.
BPML compte maintenant diversifier ses projets.
Les activités commerciales, l’hôtellerie, la restauration, le night-life, des centres de sports et des loisirs avec des espaces verts, entre autres, verront le jour bientôt afin de rendre plus vivante l’agglomération. D’ici peu, Ebène va muer en une autre ville.
Par ailleurs, la dette de BPML se situe aux alentours de Rs 295 millions, dette qu’il n’a pas encore remboursée à l’Etat. Mais il faut souligner que pendant trois années elle a engrangé des profits. Pour l’année financière se terminant le 30 juin 2008, elle a enregistré des profits de Rs 58,6 millions ; au 30 juin 2009, ils étaient de Rs 57,7 millions et au 31 décembre 2010, de Rs 103,7 millions.