«Maurice reconnaît l’importance d’un échange d’information et d’une coopération avec d’autres pays, en matière de fisc. De plus, l’île détient une politique fiscale transparente directe et prévisible.» C’est en ces termes que Mohammed Iqbal Latona, le haut-commissaire par intérim de Maurice à Londres, réfute les arguments présentant Maurice comme un paradis fiscal dans les articles publiés dans The Guardian en fin d’année 2012.
Dans son communiqué émis jeudi 10 janvier, Mohammed Iqbal Latona soutient que Maurice a toutes les structures nécessaires à un échange d’informations relatives à sa politique fiscale avec d’autres institutions à travers le monde. De plus, le haut-commissaire par intérim souligne que le fait que Maurice est reconnu par l’Organisation for Economic Co-operation and Development constitue une preuve de la compétence mauricienne et l’adhésion aux normes strictes de la finance internationale.
«Il y a plusieurs bonnes raisons qui poussent les investisseurs à choisir Maurice. Le pays détient une démocratie stable, un système judiciaire compétent dont la plus haute cour d’appel est le conseil privé de Londres», conclut le haut-commissaire par intérim de Maurice.
Rappelons qu’en novembre 2012, la presse britannique avait piégé en caméra cachée un des dirigeants d’Atlas Corporate Services, une compagnie offshore basée à Maurice. Le journaliste s’était fait passé pour un client et avait réussi à faire dire à ce directeur que les risques de se faire attraper pour évasion fiscale, à Maurice, sont très limités.