Lors du point de presse hebdomadaire du MMM ce samedi 28 juin, il a indiqué que «plus aucune décision ne sera prise au MMM sans consulter l’assemblée des délégués, si jamais il y a des raisons de prendre une décision».
Il avait été reproché au leader de ne pas avoir daigné consulter cette assemblée à ce sujet avant de lancer les négociations avec le Premier ministre. «Sat na pa bwar dilo so de fwa», dit-on, et le leader du MMM semble avoir retenu la leçon.
Par contre, avec le MSM, l’histoire d’amour est une nouvelle fois «définitivement» enterrée, a soutenu Paul Bérenger. «Dans la tête de nombreux militants, une alliance avec le MSM était encore possible. Mais le Remake est définitivement out par la faute de SAJ et du MSM. E li bon ki li koum sa !» Selon le chef du parti, cette décision définitive est motivée par «le ton employé par Pravind Jugnauth et SAJ durant des meetings publics envers le MMM et moi en particulier».
Paul Bérenger affirme par ailleurs que les insultes de l’ancien président de la République n’ont pas été cantonnées à ses apparitions publiques : «J’ai des preuves qu’en privé, il emploie des termes racistes à mon encontre !» Interrogé à ce sujet, il répondra que des termes tels que «colon blanc» auraient été employés.
Par ailleurs, le leader de l’opposition s’est également réjoui de la présentation du mini- amendement constitutionnel au Parlement la semaine prochaine. Il a confié sa «fierté» que le MMM ait fait le «premier pas» vers cette avancée historique en 1983, «lorsque le recensement ethnique de la population a été aboli». Paul Bérenger espère également que les débats parlementaires autour de cette question se feront dans la «sérénité», et que l’amendement sera adopté «à l’unanimité».
Il a aussi annoncé qu’il n’y aura pas de Private Notice Questions à la reprise des travaux parlementaires, le vendredi 4 juillet.