Main-d’Oeuvre Étrangère Pour le Secteur Sucrier

9 years, 8 months ago - July 23, 2014
Main-d’Oeuvre Étrangère Pour le Secteur Sucrier
Subvenir aux besoins en main-d’œuvre pour travailler dans les champs est, en ce moment, plus que nécessaire.

Pour pallier ce manque, plusieurs planteurs ont fait une demande afin de pouvoir faire venir des travailleurs étrangers pour les épauler. Ce dossier a, ainsi, atterri au ministère du Travail. 

Les travailleurs des champs ont vieilli et les jeunes ne veulent pas forcément se tourner vers ce domaine. Tel est le cons-tat des planteurs. “Plusieurs personnes attendent la venue des laboureurs étrangers afin de commencer la coupe et la récolte de plusieurs autres légumes. La loi, telle qu’elle est actuellement, ne nous permet pas de faire venir des travailleurs non qualifiés”, note Kreepalloo Sunghoon, président de la Small Planters’ Association (SPA). Mais, ce dernier n’est pas pour autant favorable à l’importation de la main-d’œuvre étrangère. Il préfère que ce secteur soit en mesure d’avoir recours à de nouvelles technologies. “On doit commencer par la mécanisation et diminuer les travailleurs dans les champs”, précise-t-il. 

Le prix d’un produit et la productivité sont des facteurs directement liés au coût de la main-d’œuvre et cela expliquerait pourquoi de nombreuses entreprises préfèrent se tourner vers la main-d’œuvre étrangère. Il est, indéniable, qu’un salarié mauricien coûte plus cher qu’un salarié étranger dans plusieurs domaines, notent les entrepreneurs. En termes de compétences, un récent sondage mené par le Human Resource Development Council (HRDC) révèle la nécessité de main-d’œuvre qualifiée dans l’horticulture, l’élevage, la protection des plantes (contrôle de maladies, pulvérisation etc.) et la culture hydroponique. Il y a, aussi, un manque de microbiologistes, techniciens de fermentation, techniciens en gestion et restauration des écosystèmes et mécaniciens et operateurs de machines agricoles, entre autres.

En termes de futures compétences, les employeurs anticipent une demande d’ingénieurs en mécanique, microbiologistes, horticulteurs, analystes agro-alimentaires, techniciens d’élevage et de l’hydroponique, gestionnaires/officiers pour le commerce de gros (fruits et légumes), superviseurs agricoles, gérants de ferme, techniciens de conservation des plantes endémiques et restauration des habitats / écosystèmes,  gestionnaires d’exploitations agricoles et opérateurs de machinerie agricole, entre autres.

 

Text by Le Matinal

We also recommend