Le Premier ministre intervenait hier, dimanche 3 août, à Washington, lors d’une rencontre organisée par l’African Presidential Centre et la firme d’avocats Nelson Mullins & Scarborough LLP.
Navin Ramgoolam devait préciser que «Maurice reste un pays ami des Etats-Unis». Et, précise un communiqué émis par le bureau du Premier ministre, ce lundi 4 août, sa «revendication sur l’archipel des Chagos n’entame en rien les intérêts des Etats-Unis. Maurice ne fait que demander qu’on lui rende justice». Il devait demander au Congrès américain «de contribuer à la recherche d’une solution qui fera justice à Maurice tout en préservant les intérêts des Américains dans l’océan Indien».
Lors d’un tête-à-tête plus tôt avec le président congolais, Denis Sassou Nguesso, Navin Ramgoolam a évoqué les initiatives prises par Maurice pour faire respecter sa souveraineté sur l’archipel des Chagos et Tromelin. «La décolonisation de l’Afrique ne sera pas complète tant que les Chagos et Tromelin ne seront pas restitués à Maurice.»
Le Premier ministre, par ailleurs, devait participer à une rencontre bilatérale avec Susan Rice, conseillère nationale de sécurité du président Barack Obama, à la Maison Blanche, ce lundi 4 août. Et il devait assister à une réception en l’honneur des dirigeants africains, organisée par le congrès américain.