D’après le jeune informaticien, il suffit pour cela d’un logiciel spécifique ou d’un câble USB. De son côté, l’avocat Shah Nawaz Namdarkhan qui représente l’Etat a affirmé que le système comprend« plusieurs niveaux de sécurité», et qu’il est «donc impossible d’avoir accès aux données. Au premier niveau, il n’y a aucune information personnelle, alors qu’à partir du deuxième niveau, toutes les informations sont confidentielles».
D’après Ish Sookun, il est possible d’avoir accès aux données sur la carte d’identité biométrique grâce à un lecteur de carte spécialisé. Mais il s'avère qu'il a fait un essai avec un lecteur de carte spécialisé qu’il a acheté à l’étranger et qu'il est tombé sur des codes cryptés. «Mais ce lecteur de carte n’étant pas en vente à Maurice, il est impossible d’avoir accès à ces données», a fait ressortir Me Shah Nawaz Namdarkhan.
Par ailleurs, l’avocat de la défense soutient que les Singapouriens ayant travaillé sur la carte ne révéleront jamais les données, mais Ish Sookun est d’avis, de son côté, qu’une fuite n’est pas à écarter.
Pour sa part, Rao Ramah, project director du MNIS, a souligné que 92 % de la population adulte s’est déjà fait enregistrer et a eu sa carte d’identité biométrique. Ce qui signifie que 850 000 personnes, dont le Premier ministre, possèdent déjà leur nouvelle carte d'identité.