Alors que celles-ci expliquent avoir obtenu des informations sensibles quant aux risques d’une attaque contre les intérêts de certains pays dans l’île, suivant le décès du chef terroriste somalien du mouvement Al-Shabaab, pour justifier la fouille de Rakesh Gooljaury, l’ami du Premier ministre, à Plaisance, mardi, tel ne semble pas être le cas pour l’ambassade américaine. «Washington nous a simplement émis une mise en garde contre la branche indienne d’Al-Qaeda. Plus particulièrement pour l’Asie. There was nothing specific for Mauritius», dit un responsable américain de la sécurité pour la zone océan Indien.
Pour lui, avec l’anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, les Casernes centrales ont simplement intensifié les patrouilles de l’Emergency Response Service (ERS) aux abords des résidences du personnel diplomatique. De même, la présence policière à Rogers House, où se trouve l’ambassade US, a été renforcée comme c’est le cas chaque année. La police mauricienne a également fait comprendre aux Américains qu’à l’aéroport,«anyone suspicious would be scrutinised».