«C’est un fiasco total de l’autre côté», a-t-il lancé, ajoutant que la campagne de la coalition MSM-PMSD-ML est «mort-née». «Ce meeting du 12 octobre a signé leur arrêt de mort, et confirme ma conviction que nous nous dirigeons vers un 60-0», a-t-il avancé.
Il s’est également dit «triste pour SAJ», dont l’estimation de la foule du dimanche 12 octobre l’a beaucoup fait rire. «Le plus triste est qu’il a l’air complètement convaincu de ce qu’il avance», s’est esclaffé le chef du MMM.
Paul Bérenger est également revenu sur ses critiques sur le meeting de l’alliance PTr-MMM. Il a soutenu n’avoir jamais dit que le meeting de l’alliance PTr-MMM était «un fiasco» durant un bureau politique en début de semaine. «Mais c’est vrai que j’ai critiqué certains aspects de l’organisation», a-t-il admis. Selon ses dires, la foule de Quatre-Bornes était trop dispersée aux quatre coins de l’estrade. A ce stade de la campagne, de tels couacs sont cependant normaux, pense-t-il.
Raison pour laquelle un comité de campagne rouge et mauve a été mis sur pied. Il sera dirigé par les travaillistes Anil Bachoo et Ah Fat, tandis que Rajesh Bhagwan et Steve Obeegadoo représenteront le MMM. Ce comité devrait être composé de «beaucoup d’autres membres», ont confié les leaders de l’alliance.
Et une fois n’est pas coutume, le patron des mauves a félicitél’express pour sa couverture des meetings politiques de ce dimanche 12 octobre, principalement pour l’utilisation d’un drone pour photographier la foule. Néanmoins, il a estimé que les chiffres publiés dans le quotidien de lundi sont «rigolos» et «farfelus».
«Ravalomanana m’a appelé ce week-end, mais il ne m’a pas dit qu’il comptait rentrer à Madagascar.» Révélation pour le moins curieuse de Paul Bérenger lors de la conférence de presse de l’alliance de l’unité et de la modernité ce mercredi 15 octobre, à l’hôtel Labourdonnais, à Port-Louis. Selon le leader du MMM, l’ancien ministre malgache, qui a été «placé en sécurité» selon les autorités locales, ne lui aurait pas indiqué qu’il comptait rentrer cette semaine durant cette conversation.
«Je n’ai que des amis dans la politique malgache», a expliqué Paul Bérenger pour justifier cet appel. Le patron des mauves indique par ailleurs qu’il pensait que Madagascar ne retrouverait pas la stabilité tant que l’ancien dirigeant, renversé en 2009, serait pas autorisé à rentrer au pays. Toutefois, il estime que les déclarations de Ravalomanana à son retour étaient «trop provocantes», ce qui lui a valu son arrestation.
Paul Bérenger se dit «très tracassé» du sort de l’ancien dirigeant malgache, d’autant que «personne, pas même sa femme et ses enfants, ne sait où il est détenu et comment il est traité». Il souhaite que «nos frères et nos sœurs malgaches retrouvent la stabilité au plus tôt».