Narendranath Gopee a ainsi fait ressortir qu’il y a entre 9 000 à 10 000 postes à pourvoir au sein de la fonction publique.
En effet les syndicats attendent que le gouvernement en place s’attelle au travail. La Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU) souhaite que le nouveau régime réponde à l’attente des fonctionnaires et de la population. Narendranath Gopee, président de la FCSOU a laissé entendre qu’il y a eu un gaspillage du fonds pu-blic et que la publication du rapport de l’Audit se fait toujours attendre. La Fédération demande donc au nouveau gouvernement de rendre le rapport public le plus tôt possible. Il a en outre demandé que les dépenses et le gaspillage dans la fonction publique soient revus. Par ailleurs, la FCSOU, lors d’une conférence de presse cette semaine à son siège, s’est attardée sur les nominations et a soutenu qu’il y a eu dans le passé une politique de favoritisme.
Citant par là même, des exemples de nominations dans le corps paraétatiques et dans d’autres institutions, qui selon lui, ont été néfastes pour le pays. Narendranath Gopee demande ainsi à la nouvelle équipe de gouverner dans la transparence car selon lui, le public se doit d’être informé des dépenses encourues par l’État. Le syndicat a de plus souligné que les projets d’envergure doivent se faire par le biais d’un référendum national. La FCSOU a d’ailleurs rappelé que sa Fédération avait soumis un mémorandum avec vingt propositions aux deux principales alliances politiques, et que l’équipe gagnante a considéré plusieurs d’entres elles, parmi le fonctionnement des ‘speed cameras’, la carte d’identité biométrique, le salaire minimum et le droit à la police de se syndiquer.
S’attardant sur la syndicalisation de la police, le président de la FCSOU, a déclaré que pendant la campagne électorale, le leader de l’Alliance Lepep a approuvé cette demande et lance un appel au Premier ministre d’apporter un amendement à la section 17 de la loi de la police afin de leur permettre de se syndiquer. Il a aussi commenté sur les lois du travail actuelles, qui selon lui sont archaïques et patronales et demande au nouveau gouvernement d’apporter des amendements dans l’intérêt des travailleurs. S’attardant sur la privatisation des secteurs, Narendranath Gopee a soutenu que la privatisation n’est pas la solution et que le gouvernement doit trouver d’autres moyens. Celui-ci a également fait ressortir qu’il faut revoir les postes à hautes responsabiliomepagetés pour plus d’efficacité au sein de la fonction publique.