Il semblerait que le pandit ait décidé, un an après avoir été trouvé coupable par la cour de Pamplemousses de ne pas respecter les spécifications de construction de son permis de bail, de s’y conformer. En effet, les travaux pour réduire la terrasse et la partie recouverte en tôle démarrent cette semaine.
L’année dernière, le ministère des Terres et du logement de l’époque avait demandé au conseil de district de poursuivre la compagnie Agochar, qui gère le restaurant. Toutefois, celle-ci, après avoir payé cette amende, n’avait reçu aucune instruction pour apporter des modifications à la structure du bâtiment.
Néanmoins, la compagnie a connu un autre revers quand elle a reçu une mise en demeure pour qu’elle démolisse le bâtiment et rende le lopin de terre à l’État. Le délai qui lui a été accordé expire le samedi 24 janvier, soit dans cinq jours. Interrogé, un porte-parole du ministère des Terres et du Logement affirme que passé ce délai, un avis légal sera recherché en vue d’aller de l’avant avec la démolition du bâtiment.
Mais c’est sans compter sur le pandit Sooryadeo Sungkur qui n’est pas prêt à se laisser faire. Il a, d’ailleurs, réitéré son intention de contester cette décision gouvernementale en cour à l’express, qui l’avait contacté à ce sujet. «J’ai encore cinq jours pour le faire et j’ai bel et bien l’intention de le faire avant le 24 janvier», a-t-il laissé entendre. Il soutient qu’il a déjà fourni toutes les informations à son avocat, qui doit maintenant loger la contestation en cour.
Il nous revient que lorsque le groupe New Mauritius Hotels avait demandé la permission au gouvernement de construire une nouvelle route à Trou-aux-Biches, il était question que la direction construise également un café sur la plage. Tout comme elle a fait construire des magasins, un bureau de poste, un centre de santé et un poste de police dans la localité. En contrepartie, elle avait prévu d'aménager plus d’espace pour le parking des véhicules. Finalement, c’est le pandit Sooryadeo Sungkur qui a obtenu le terrain pour la construction du café. C’est la cour qui sera appelée à trancher cette affaire.