Ce sont là parmi les premiers abus recensés par l’audit du ministère des Finances effectué en ce moment sur la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC). Il s’agit de la deuxième étape de cet audit, explique-t-on à l’Hôtel du gouvernement. La première étape, terminée, elle, porte sur le contrat de l’ancien directeur général, Dan Callikan. Ce dernier avait évoqué une «clause de conscience» dans son contrat et a touché Rs 5 millions en décembre dernier lors de sa démission. Priorité de l’audit, le dossier sur ce contrat a été finalisé et soumis aux autorités en début de semaine. L’audit a révélé que celui-ci a été rédigé sans l’approbation du board, avec le soutien d’une personnalité de l’ancien régime.
Outre les employés aux salaires disproportionnés, les employés recrutés juste avant les élections nommés permanents, l’audit se penche sur les chaînes additionnelles et culturelles comme Senn Kreol et Bhojpuri Channel. Les premiers éléments prouveraient que leur planification et application n’ont pas été faites correctement. Ces chaines seraient utilisées pour faire de la publicité pour certains artistes. L’audit s’intéresse également aux dépenses de la MBC qui ont subi une hausse considérable. Pour cause, la télévision publique et unique cumulerait des dettes de Rs 1 milliard.