La Financial Services Commission (FSC), instance régulatrice des services finan-ciers à Maurice avait ordonné cette entreprise de poursuivre ses activités le 8 avril. D’ailleurs, ses licen-ces d’opérations avaient même étaient mises en suspens jusqu’à tout dernièrement. A partir de cette date, plusieurs compagnies loca-les, et certaines internatio-nales avaient manifesté leur souhait de reprendre les activités du groupe. Certaines d’entre elles vou-laient conserver tous les emplois. Des correspondances adressées au nom de Jaya Allock, ex-CEO de Bramer Asset Management révèlent que plusieurs compagnies voudraient s’emparer de BAML. Certaines de ces entreprises voulaient uniquement prendre les activités de Bramer Global Services ou le Bramer Capital Brokers.
Parmi ces compagnies figure Axys qui avait écrit une lettre au nom de l’ex-CEO de BAML. Cette entreprise basée dans la capitale voulait reprendre les activités de BAML soumise à une vérification préalable. La compagnie demandait des copies des derniers comptes financiers audités, et les derniers comptes de gestion. De plus, Axys avait précisé qu’elle avait l’intention de préserver l’emploi de tous les employés du groupe. Il ressort que le groupe Axys aurait obtenu le portefeuille de BAI qui était géré auparavant par Bramer Capital Broker. D’autres entreprises locales ont aussi exprimé leur souhait de devenir propriétaire de BAML.
La lenteur des admi-nistrateurs décriée
Selon une source proche du dossier, les ‘Special Administrators’ ont pris trop de temps à répondre aux offres que recevaient BAML. “Est-ce que les administrateurs laissent toujours ouvertes les négociations ?”, se demande cette source.