Jusque-là, les négociations vont bon train en vue de trouver un repreneur pour l’usine de textile qui a frôlé de près la faillite après la fermeture de la Bramer Bank.
Bientôt, deux possibilités seront ouvertes aux personnes intéressées à reprendre cette usine. La première : entrer en partenariat avec les Parkar et la seconde, racheter l’entreprise et maintenir ses activités.
Sept repreneurs éventuels
Le CEO de l’usine Ahmed Parkar insiste. Il aurait préféré trouver un partenaire pour relancer son entreprise, plutôt qu’un repreneur. Mais déjà, sept entreprises ont manifesté leur intérêt à reprendre l’usine.
«Tout dépend de l’offre qui est faite et de ce que veulent les créanciers», affirme Ahmed Parkar. Il précise que les administrateurs ont approché plusieurs entreprises qui pourraient relancer les activités de l’usine soit par le biais d’un partenariat, soit en rachetant celle-ci.
La CMT dit non au partenariat
L’un des potentiels repreneurs est la Compagnie mauricienne de textile (CMT), dont le directeur est François Woo. S’agissant d’un quelconque partenariat avec Star Knitwear, François Woo assure qu’il est «hors de question» pour lui de l’envisager.
«Pour nous, Star Knitwear ne vaut rien en termes de partenariat. Quand on envisage de prendre un partenaire d’affaires, il faut savoir ce qu’il nous apporte en termes d’expertise, de clientèle ou de capital. Ce n’est pas pour être arrogant, mais nous sommes honnêtes et un partenariat ne nous intéresse pas», nous déclare François Woo.
L’une des conditions rattachées à l’éventuelle vente de l’usine est que l’emploi des 1 700 ouvriers soit garanti.