En fait, au départ, elles étaient une dizaine d’entreprises à avoir manisfesté leur intérêt à reprendre l’usine Star Knitwear«as a going concern». Il n'en reste plus que trois dont ces deux grosses pointures.
Entre-temps, les administrateurs de Deloitte s’attellent à la gestion de l’usine qui fonctionne à près de 75 % de sa capacité. Et ils ne sont pas prêts à accepter des offres inférieures à Rs 1, 4 milliard, montant des actifs de Star Knitwear.
«Le bâtiment, le terrain, les machines et le stock ont été évalués et nous pensons obtenir des offres au-dessus de ce montant pour satisfaire les créanciers puisque l’argent de ces derniers a servi à acheter ces avoirs», explique Twaleb Butonkee, un des administrateurs de l’usine. Ce dernier et Jean-Noel Wong Sun Wai ont jusqu’au 18 août, date à laquelle ils rencontreront les créanciers de Star Knitwear. En effet, quatre options se présentent aux administrateurs de l’usine.
D’abord, ils présenteront les offres des aspirants repreneurs aux créanciers de l’usine, notamment Barclays Bank, la Banque des Mascareignes, Afrasia Bank et la National Commercial Bank (anciennement Bramer Bank).
Trouver un compromis
Si jamais ces derniers ne sont pas satisfaits, une autre option serait de «trouver un compromis avec les créanciers». Mais les administrateurs refusent de s’étendre sur cette voie. Au pire des cas, si aucune autre option ne tient la route, les administrateurs choisiront la liquidation.
Mais avant cela, ils demanderont un prolongement de l’administration pour faire une dernière tentative de sauver l’usine et ses 1 700 employés du chômage. Ahmed Parkar, directeur général de Star Knitwear, s’est quant à lui refusé à tout commentaire. Il affirme attendre que l’appel d’offres soit achevé pour se prononcer sur l’avenir de cette usine fondée par sa famille en 1987.