Les commerçants n’ont qu’à bien se tenir. Le non respect des affichages des prix risque de leur coûter cher. En effet, des commerçants risquent d’écoper une amende allant jusqu’à Rs 300 000 et une peine d’emprisonnement ne dépassant pas 5 ans, s’ils ne respectent pas les nouvelles dispositions de la Consumer Protection (Price and Supplies Control Act) qui sont entrées en vigueur à compter du 1er juillet 2015. Selon les dispositions de cette loi, les commençants doivent obligatoirement afficher les prix sur chaque produit offert en vente. Ils n’ont plus le droit d’afficher les prix séparément de la VAT. Aussi, les prix des articles qui ne sont pas frappés de la VAT doivent obligatoirement indiquer que le produit est VAT nil.
Pour faire respecter les dispositions de cette loi, les éléments de Consumer Affairs Unit effectuent actuellement des des-centes des lieux à travers le pays pour leur expliquer que le ministère de tutelle compte se montrer intraitable par rapport à l’affichage des prix.
‘‘Nous avons d’abord commencé avec une campagne d’éducation auprès des petites boutiques. Nous avons constaté que certains ne savaient pas qu’il leur fallait afficher les prix. Ils ont compris après avoir obtenu des explications’’, a expliqué au Matinal, lundi, un proche du dossier.
Aussi, il devait faire ressortir que la Consumer Affairs Unit se montrera intraitable par rapport aux grands magasins, les hypermarchés et les supermarchés qui connaissent les dispositions de cette loi. ‘‘Nous allons continuer nos visites surprises dans les commerces à travers l’île. Ceux qui ne respectent pas les dispositions de la Consumer Protection (Price and Supplies Act) se verront infliger les amendes précités plus’’, a-t-il déclaré. "Outre la vérification des dates d’expiration de certains produits dans les supermarchés, une attention spécial sera accordée à l’affichage des prix’’, a-t-il dit.
Interrogé par Le Matinal à propos des nouvelles dispositions de la Consumer Protection (Price and Supplies Control Act), Santosh Ramnauth, président de la SOA, a déclaré que le contrôle de l’affichage des prix est une bonne chose car les consommateurs n’auront pas besoin de demander à chaque fois aux boutiquiers combien tel ou tel produit coûte. Et puis, dit-il, lorsqu’un prix est affiché les consommateurs peuvent facilement calculer le montant qu’il peut dépenser. ‘‘Généralement, les supermarchés emploient des gens pour afficher les prix. Le problème vient toutefois avec les petites boutiques qui n’ont pas un personnel dédié pour afficher tous les prix’’, a dit Santosh Ramnauth. Il devait souligner que jusqu’ici ses membres n’ont pas été pris en contravention par les ins-pecteurs du ministère du Commerce. Cependant, a-t-il déclaré, même ses membres savent qu’ils doivent afficher les prix. Il compte les sensibiliser par rapport aux dispositions prévues par la loi. Pour l’heure, il est à la recherche actuellement d’une rencontre avec le ministère des Administrations régionales en vue d’harmoniser les différentes patentes des boutiques.