La compagnie doit Rs 30 millions en termes de «secured loan» à la National Commercial Bank Ltd (l’ex-Bramer Bank). Et Rs 25 millions à d’autres créanciers, dont des auteurs et des imprimeurs.
La réunion de lundi, qui était présidée par l’administrateur Jean Noël Wong Sun Wai, au Domaine Les Pailles, a réuni des auteurs de livres d’école (primaire et secondaire) ainsi que des distributeurs. Il ressort que les actifs de l’entreprise ne sont pas suffisants pour payer tous les créanciers. En effet, le bâtiment est estimé à Rs 17 millions. Et le stock de livres, évalué à Rs 33 millions, vaudrait bien moins, selon un des créanciers.
Deux options: le sauvetage ou trouver un repreneur
Ainsi, si la société est mise en liquidation, certains créanciers, soit les auteurs, les imprimeurs et les distributeurs, ne toucheraient pas un centime. La banque et les organismes publics seront les premiers servis. Les autres créanciers et les employés seront, eux, payés après.
De plus, il n’y a pas beaucoup d’actifs à vendre. Ceux de l’entreprise sont estimés à environ Rs 50 millions, mais ce chiffre sera revu à la baisse au fil des jours. Ce qui ne suffira pas à rembourser toutes les parties prenantes.
Il s’agit donc de trouver une solution pour sortir l’entreprise de l’impasse. L’objectif étant de la remettre à flot pour qu’elle puisse rembourser ses créanciers. D’ores et déjà, deux options s’offrent à l’administrateur : le sauvetage ou trouver un repreneur.
Plan de sauvetage
Un plan de sauvetage permettrait de réduire les coûts d’opération. Il faudrait aussi trouver un accord financier avec la SIC pour relancer la compagnie. Ce qui n’est pas gagné d’avance car la SIC veut trouver une solution au plus vite. L’administrateur Jean Noël Wong Sun Wai devra bientôt présenter un plan de sauvetage au board de la SIC et des EOI.
Selon nos informations, un comité comprenant tous les stakeholders a déjà été constitué. Ensuite aura lieu une seconde réunion avec les auteurs de livres. Une prochaine réunion des créanciers est prévue le 3 septembre. Entre-temps, l’entreprise, qui tourne au ralenti, est en retard sur son calendrier d’impression des livres pour le secondaire. D’autant plus que c’est le peak pour l’impression des manuels pour la rentrée scolaire 2016. Les manuels sont importés et imprimés entre août et novembre.