Reste plus qu’à trouver l’entrepreneur qui se chargera des travaux de construction. Un appel d’offres en ce sens sera lancé début janvier 2016. Quant aux travaux, ils débuteront en avril prochain.
En attendant, des Italiens s’attellent au design et au concept des centres. D’autres experts mènent des études de terrain pour tester le sol. Quant au modèle, il sera purement mauricien afin de pouvoir faire face aux aléas que nous connaissons. Pour le moment, ce sont «des bâtiments du ministère qui sont inappropriés qui sont utilisés», affirme une source du ministère de l’Environnement.
Durant la première phase, les bâtiments pourront accueillir 300 personnes, et 2 000 à long terme. Les édifices, qui seront reliés au réseau du Central Electricity Board, et alimentés par l’énergie produite par des panneaux photovoltaïques.
«Le Sud vulnérable»
Le premier centre sera opérationnel vers décembre 2016. Il s’agit de celui qui se trouve à Quatre-Sœurs. Parmi les autres sites sur lesquels se penchent les techniciens du ministère: Rivière-des-Galets, Bel-Ombre et Baie-du-Cap. Sans compter Chitrakoot où les travaux porteront principalement sur le drainage d’eau de pluie de la montagne pour empêcher qu’elle s’accumule dans le sol.
«C’est le sud du pays qui est le plus vulnérable, les experts japonais et les techniciens du ministère estiment qu’il peut y avoir mort d’homme vu la violence avec laquelle la côte est frappée lors des cyclones», affirme notre source du ministère. Après le Sud, d’autres régions feront l’objet d’études visant à établir si elles auront également besoin de centres de refuge.
Autre dossier sur lequel planche le ministère : la relocalisation des habitants vivant dans des zones à risques à Rivière-des-Galets. Ils seront, selon nos informations, relogés au sein même du village, mais loin du littoral et des zones inondables. Des discussions et des études sont en cours.