>Les hôtels à Maurice sont désormais régis par une classification nationale. Où en est-on avec cet exercice ?
Les établissements hôteliers ont une classification officielle, mise en place par la Tourism Authority depuis maintenant un an. Ils ont des cahiers de charge bien établis qu’ils soient de grands hôtels ou pas, structurés ou pas. Il y a des contrôles qui sont faits à plusieurs niveaux.
Il y a environ 130 hôtels à Maurice et à partir de là, se posent la responsabilité de chaque hôtel et le renom de la destination. L’industrie du tourisme, c’est quand même un service à plein-temps. Chacun doit prendre ses responsabilités et cela, à tous les niveaux : l’amélioration des structures, l’accueil, l’hygiène, le maintien et le bien-être des employés afin de mieux travailler ensemble.
>Quels sont les critères à respecter pour être l’heureux propriétaire du sésame tant espéré… l’étoile ?
Il y a des critères physiques tels les mètres carrés des chambres, l’équipement d’une chambre, le nombre de restaurants, les ascenseurs, le nombre de chambres pour handicapés. Il y a également des sécurités à Maurice avec notamment le Food Handling Certificate. Chaque personne qui travaille dans un restaurant ou un bar doit fournir ce document au préalable. Des inspections existent aussi au niveau de l’hygiène, du Health and Safety et de la plage entre autres.
Ensuite, il y a les critères internationaux. Pour l’hygiène, par exemple, il faut respecter les normes Hazard Analysis Critical Control Point.
>Des inspections existent, mais comment expliquez-vous que certains hôtels passent quand même à travers les mailles du filet ?
Les visites ne peuvent se faire sur une base régulière en raison du nombre important d’hôtels à inspecter. Aussi, il n’y a pas assez d’inspecteurs à ce jour pour gérer les hôtels du pays. Mais chaque hôtel a le devoir de faire son self-assessment régulièrement.