Aquaparc de Mont-Choisy: les détails sur Le Nautilus, le projet classé «confidentiel»

Depuis qu’il a soulevé des vagues du côté des plaisanciers de cette région. Un document remis au gouvernement dévoile les grands axes de cette ambition des promoteurs de la société Kassy Waters International Company Ltd. Nous avons pu le consulter. Voici les détails du parc aquatique baptisé Le Nautilus.

Selon les prévisions des promoteurs, le lancement du projet nécessitera Rs 400 000 dans un premier temps. L’initiative, telle que présentée, ne nécessite pas de grosses infrastructures. Les images montrent une plateforme rectangulaire, le long de laquelle plusieurs activités sont proposées aux clients. Parmi, le Katapult, où le participant atterrit sur un matelas gonflable.

Le business plan fait mention des facilités et des services qui seront offerts au public. D’abord, le lieu sera mis à la disposition des clients pour l’organisation de fêtes privées. D’autres aménagements sont aussi prévus.

L’aspect sécuritaire est abordé. Il est prévu que les visiteurs soient équipés de gilets de sauvetage. Un skipper devrait sillonner le site pour assurer la sécurité. Des bouées devraient être placées tout autour du site. «Trois sauveteurs seront présents en permanence pour assurer la sécurité. Le parc ne sera pas opérationnel en cas d’alerte de raz-de-marée, d’anticyclones et de méduses», est-il écrit.

«Proche du pouvoir»

Le ministère du Tourisme a affirmé dans un communiqué en juin «qu’aucun projet d’aquaparc ne sera autorisé dans la boat free zone de Mont-Choisy». En revanche, jusqu’ici, rien n’a été dit sur le fait qu’il existe bel et bien un promoteur qui a proposé de créer un parc aquatique dans cette zone justement. L’express a fait vérifier les coordonnées du projet et celle de la zone interdite. Selon des professionnels, le projet de parc aquatique se trouve bien dans le périmètre délimité interdisant les bateaux à moteurs.

Contacté en mars, Yashley Jootun, directeur de Kassy Waters International Company Ltd, disait ignorer le fait que son projet se trouvait dans la boat free zone.

Ce qui a provoqué la grogne chez les plaisanciers c’est que non seulement ils n’ont plus eu l’autorisation d’opérer dans la zone délimitée, mais ils soupçonnent également que le promoteur serait un proche du pouvoir. Ce qu’a réfuté Yashley Jootun, affirmant qu’il n’en dirait pas plus sur ce projet classé hautement confidentiel.