Les journalistes, photographes et vidéographes ont passé les trente premières minutes de la présenta
Image by lexpress.mu
Une journaliste de l’express qui passait par le contrôle d’accès au moment où sir Anerood Jugnauth faisait son entrée a été réprimandée par un policier lorsqu’elle a pris son portable pour prendre des photos. «Ou pé fann ka**», lui a-t-il lancé. Un vidéographe du même groupe de presse a, lui, été invité à quitter les lieux pour la même raison. Deux attachés de presse ont même été refoulés car ils n’avaient pas de carte d’invitation.
Pendant ce temps, les photographes et vidéographes se trouvant à l’intérieur n’ont pas été autorisés à monter les escaliers. Ils ont dû se contenter du couloir étroit (permettant, dans la foulée, de remarquer le détecteur de métaux placé dans le couloir en face. Une première). Il a fallu attendre que le Premier ministre et les députés se rendent à l’intérieur de l’hémicycle pour que ces membres de la presse puissent emprunter les escaliers.
Alors qu’ils montaient, ils ont été stoppés une nouvelle fois. Cette fois-ci, à cause de l’arrivée de la Speaker. Prendre des photos a été une tâche ardue. Les photographes n’ont eu que quelques minutes pour entrer dans l’hémicycle et prendre un maximum de photos. En sortant de l’hémicycle, un policier leur a présenté ses excuses car il n’a rien pu faire de plus pour eux.
Alors que le grand argentier commençait son discours, les journalistes qui ne se trouvaient pas dans la galerie de la presse se sont dirigés vers la lunch room, comme à l’accoutumée, pour suivre le Budget. Mais l’accès leur a été interdit par certains policiers, qui affirment avoir eu des instructions en ce sens. De ce fait, les membres de la presse ont dû sortir du bâtiment pour s’installer à l’extérieur. Heureusement qu’il y avait la radio et Facebook pour écouter le Budget.
Par ailleurs, quelques minutes avant la brève suspension, un policier est leur venu annoncer «inn tras enn ti plas pou zot» dans la lunch room. Ils y sont restés jusqu’à la fin de la présentation du Budget… Quant aux policiers qui entouraient les parlementaires afin que la presse ne leur pose pas de questions, ils se sont montrés très agressifs.