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Sur 241 candidats, seuls 101 (41,5 %) ont réussi les examens, se qualifiant ainsi pour un internat dans les hôpitaux. Étape primordiale pour pouvoir décrocher le permis permettant d’exercer comme médecin.
Une première analyse de cette performance révèle que parmi les aspirants médecins qui ont échoué, 45 ne participaient pas aux examens pour la première fois. Ils en étaient, en fait, à leur troisième tentative, ayant échoué deux fois l’année dernière. De ce nombre, 11 candidats ont réussi, tandis que les 34 autres n’ont, de nouveau, pas pu obtenir suffisamment de points.
Niveau d’études
Selon nos informations, un tiers de ces 34 aspirants médecins ayant échoué ont obtenu plus de 65 points. «S’ils essaient encore une fois, ils ont énormément de chances de réussir», indique-t-on au Medical Council.
Cependant, les candidats restants, soit environ une vingtaine, ont, pour leur part, récolté moins de 65 points. Ce qui fait penser, dans les milieux concernés, qu’il est peu probable qu’ils réussissent lors des prochaines tentatives. «Même s’ils essaient une quatrième ou cinquième fois, ce n’est pas sûr qu’ils arrivent à obtenir un nombre suffisant de points. Plus le temps passe, plus ils seront déconnectés».
Au Medical Council, on craint d’ailleurs «qu’ils n’arrivent jamais à franchir ce cap». Et de se poser des questions sur le niveau de ces aspirants médecins. «Si c’est le cas pour les examens du Pre-Reg, nous nous demandons s’il ne s’agit pas d’un souci de niveau d’études.»
Où ces étudiants en difficulté ont-ils étudié ? Qu’en est-il du niveau ? Du côté du Medical Council, on avance qu’ils ne proviennent pas d’une catégorie distincte. Certains auraient obtenu des résultats de Higher School Certificate d’un très bon niveau, alors que pour d’autres, tel ne serait pas le cas. En ce qui concerne les universités, plusieurs auraient étudié en Chine. Toutefois, d’autres étudiants des mêmes universités auraient, eux, très bien travaillé.
Au final, on laisse entendre que l’analyse devrait se faire au cas par cas. «Nous espérons que les candidats concernés pourront faire des efforts individuels et tous réussir. Sinon, ce sera un drame d’avoir fait autant d’années d’études et de ne jamais pouvoir décrocher sa licence pour pratiquer la médecine.»