Erosion côtière: des travaux au coût de Rs 66 M pour atténuer la situation sur quatre sites

4 years, 2 months ago - February 06, 2020
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Changement climatique, montée des eaux, rechauffement de la Planète…: tels sont les principaux enjeux qui constituent une réelle menace aux écosystèmes marins dans les Petits Etats Insulaires en Développement (PEID).

L’Ile Maurice n’échappe pas à la règle. Les zones du littoral dans différentes parties du pays sont gravement menacées par une vaste étendue de l’érosion côtière d’année en année. Des travaux de réhabilitation au coût de Rs 66 M sont déjà entrepris sur quatre sites pour atténuer l’ampleur de l’érosion côtière.

Cela mis à part, certains travaux de réhabilitation d’envergure, lesquels ont déjà été entrepris dans le passé dans des zones du littoral les plus exposées: Rivière des Galets, Mon Choisy, Trou aux Biches, Grand Baie, pour ne citer que celles-là. L’annonce a été faite par le ministre de l”Environnement, Kavy Ramano, lors de sa dernière rencontre avec la presse, soit un mois après les Assises sur l’Envionnement ( 15-17 décembre 2019)

Les quatres sites concernés, où les travaux ont déjà été complétés sont les suivants:

  • (i) Grand Baie – Sunset Boulevard (avril 2019);
  • (ii) plage publique de Case Noyale (décembre 2018)
  • (iii) Résidences La Chaux – Mahébourg (Mars 2019)
  • Baie du Tombeau (juillet 2019).

“Mon ministère a un programme élaboré et continu pour la réhabilitation de nos côtes et de nos plages qui sont touchées par l’érosion”, a rassuré Kavy Ramano. Dans ce contexte, il a fait état d’un programme en cours (2016-2020) qui vise à réhabiliter 13 sites en zones cotières qui sont gravement dégradés.

Il est soutenu que les plages revêtent d’une grande importance en tant que partie intégrante de l’environnement marin, corallien et lagunaire, et “en grande partie en tant que ressources importantes pour l’industrie du tourisme.”

En revanche, il est constaté que “les interférences humaines intenses dans la zone côtière”, aggravées par des structures illégales en béton, parasols de plages, et autres jetées, ont impacté négativement sur les zones du littoral, et accentué l’érosion côtière. Il est soutenu que cette situation risque de s’aggraver à l’avenir tout en provoquant des effets irréversibles. “De ce fait, il est impérieux que nos plages soient protégées de manière durable contre l’érosion qui les menacent”, a maintenu Kavy Ramano.

Text by Inside News

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