Le président de la FSC explique qu’une cinquantaine d’opérateurs sont en rang pour solliciter des permis afin de déployer des projets liés aux actifs virtuels.
Interrogé sur l’avènement de la roupie digitale, Mardayah Kona Yerukunondu souligne que des consultants en informatique seront sollicités et qu’un appel d’offres sera lancé durant le deuxième semestre. « Maurice est déjà très digitalisée, en atteste que vous pouvez faire des transactions avec votre téléphone. Malgré tout, nous voulons aller de l’avant avec une roupie digitale, car tous les pays bougent vers une CBDC. Si nous ne faisons rien, nous allons rester en arrière », dit-il.
Pour concrétiser ce projet, les autorités ont travaillé notamment avec le FMI et la Banque centrale de Turquie. « Les Mauriciens pourront par exemple avoir un compte en roupie digitale, tout comme ils ont un compte en roupie. Mais il y aura d’autres avantages avec la monnaie digitale. Ça sera électronique, ça sera protégé et cela permettra de faire des transactions plus rapides », poursuit le président de la FSC.