Examens de fin de cycle : Deux nouvelles personnes interrogées sur les fuites de questionnaires de HSC

Les limiers du Central CID poursuivent leur enquête concernant les fuites alléguées du papier de Pure Mathematics 1 aux examens de HSC. Rappelons que le lundi 10 octobre, une candidate du Couvent de Lorette de Quatre-Bornes a alerté son enseignante sur le fait qu’elle avait reçu une série de questions avant les examens.

Après vérification, il s’est avéré que les questions corroboraient avec celles du questionnaire de Pure Mathematics 1. La police a été alertée par la direction du collège.

Dans un premier temps, les enseignantes du Couvent de Lorette de Quatre-Bornes ont été entendues par les enquêteurs du Central CID. Hier c’était au tour du superviseur du centre d’examens et un surveillant qui ont été appelés à consigner leurs versions des faits.

La police a voulu surtout savoir si une enveloppe contenant les questionnaires avait été ouverte avant l’heure prévue en vue de situer les circonstances de cette sinistre affaire.

D’autres personnes, dont des officiers du MES pourraient aussi être interrogées à cet effet. Ce qui surprend surtout, c’est le silence tant du côté du MES que de celui du ministère de l’Éducation sur cette affaire. La vice-Première ministre et ministre de l’Éducation, Leela Devi Dookun-Luchoomun, n’a même pas jugé d’informer ses pairs de l’Assemblée nationale de cette affaire ou encore de ce début d’enquête. Les candidats et les parents sont dans le flou et ne savent si cet examen sera annulé ou pas.

Entre-temps les épreuves se poursuivent. Soulignons que c’est le centre d’examen du  LCQB qui est concerné par cette affaire et non pas le collège lui-même. Le centre est sous la responsabilité du MES.

Par ailleurs, outre cette affaire de fuites au HSC, une vidéo actuellement en circulation montre des candidats du National Certificate of Education (NCE) enregistrant des images de leur questionnaire avec leur portable, tandis que la surveillante est debout près de la porte, en train de regarder dehors.

Or, il est strictement interdit aux candidats d’avoir des portables et autres objets connectés en salle d’examen. Cela donne une indication des manquements dans l’organisation des examens en ce moment.

Affaire à suivre…