Que l’économie mauricienne soit étroitement liée à la mer. C’est l’un des objectifs du programme gouvernemental 2012-2015. Il incombe, ainsi, de mieux exploiter la vaste zone économique exclusive (ZEE) de 2,3 millions de kilomètres de l’île. Pour le gouvernement, une économie océanique permettra un meilleur développement de la connaissance scientifique et des opportunités d’affaires.
La mer dispose de ressources inouïes. Le groupe IBL l’a bien compris et investit dans ce secteur. Son expertise dans ce domaine est reconnue et IBL a été sollicité par le gouvernement gabonais pour l’accompagner dans le développement de son industrie marine. Un partenariat public privé (PPP) a été conclu jeudi dernier. Nicolas Maigrot, CEO du groupe, rappelle qu’un tel accord cadre avec la vision du groupe de se tourner vers le continent africain. Il est persuadé que ce secteur connaîtra un essor formidable au Gabon contribuant ainsi davantage au PIB.
D’ailleurs, le pôle Seafood & Marine d’IBL est verticalement intégré et l’expertise de la compagnie touche à toutes les facettes de cette industrie. De plus, IBL a développé un autre volet, l’IBL Biotechnology, afin de se spécialiser dans la biotechnologie et la transformation des co-produits de la mer en produits à valeur ajoutée. Le bilan financier d’IBL pour 2012 atteste de la bonne performance de ce secteur puisque le “seafood” a enregistré des profits de Rs 3 M.
Par ailleurs, Enterprise Mauritius (EM) participe à l’European Seafood Exposition du 23 au 25 avril à Bruxelles. Les opérateurs locaux qui souhaitent participer à cette grande foire mondiale du “seafood” doivent contacter EM.
D’autres sous-secteurs sont aussi envisagés, notamment, le dessalement de l’eau, l’exploitation de l’eau minérale en eau profonde, le refroidissement des centres de données par l’eau très froide de la mer et l’exploitation des algues.