Plus Besoin de Visa pour les Mauriciens se Rendant en Inde

En effet, désormais les Mauriciens qui souhaitent se rendre en Inde n’auront plus besoin de passer par le haut-commissariat indien pour l’obtention d’un visa. Celui-ci leur sera délivré directement à leur arrivée.

L’annonce a été faite, hier après-midi, dimanche 3 novembre, par le che,f du gouvernement. Il participait à une réception civique organisée en l’honneur de la distinguée invitée, Sushma Swaraj par le Human Service Trust (HST). Autre annonce du Premier ministre: la carte des People of Indian Origin (PIO) dont la validité est de 15 ans est désormais à vie.

C’est au son énergique des tambours et des ravanes du Senneville KalimataMandir, formation de Rivière-des-Anguilles regroupant 35 jeunes de 16 à 20 ans et dirigée par Ravi Mandhoo, que la ministre indienne des Affaires étrangères a fait son entrée sous la marquise installée dans les jardins du HST. Elle était talonnée par le Premier ministre. Ensemble ils ont gagné leurs places respectives au premier rang pour voir le mini- programme culturel préparé conjointement par le ministère de la Culture et le HST. Plusieurs ministres et parlementaires du gouvernement de transition étaient présents, notamment Sheila Bappoo, Arvin Boolell, Anil Bachoo, Mookhesswur Choonee, Devanand Ritoo et Kalyanee Juggoo.

Les rares personnes qui ne comprenaient pas le hindi dans l’assistance ont dû prendre leur mal en patience car tant Sooroojlall Bissessur, président du HST, que la ministre Swaraj se sont exprimés dans cette langue. La ministre indienne a dit son émerveillement de voir comment les travailleurs engagés ayant débarqué au pays, il y a 180 ans, ont contribué à sa transformation. Elle a aussi précisé que les relations entre l’Inde et Maurice ne sont pas seulement économiques et commerciales mais sont avant tout de sang. Évoquant la visite du Mahatma Gandhi à Maurice, elle a déclaré que ce dernier l’ignorait mais qu’il a fait un émule en la personne de sir Seewoosagur Ramgoolam.

Outre les annonces susmentionnées, le Premier ministre a une fois de plus précisé que «les organisations socioculturelles ne sont pas sectaires mais qu’elles contribuentau contraire à l’unité et au vivre ensemble des Mauriciens Il a dit qu’il continuerait à les écouter et à considérer leurs demandes aussi longtemps que celles-ci ne sapent pas l’unité nationale.