Maurice Zone de Transit pour des Trafiquants d’Organes?

Les autorités ont ouvert une enquête en fin de semaine sur ces deux Pakistanais relativement à leur implication dans un présumé réseau de trafic d’organes.

Un directeur de la FIA, Shahid Hayat, explique avoir donné des instructions pour vérifier les documents des voyageurs se rendant à l’étranger, certains pouvant être des suspects recherchés par l’agence Anti-Human Trafficking Circle. C’est ainsi que Sarfaraz Bhatti et Rizwan Ahmed ont été interrogés sur leur séjour éventuel à Maurice, d’autant plus qu’ils étaient également en possession d’un visa médical pour l’Inde.

Cuisiné, Sarfaraz Bhatti a expliqué que Rizwan Ahmed l’emmenait à Maurice et ensuite dans la Grande Péninsule pour «vendre» un rein à une femme d’origine indienne vivant à Maurice. La transaction devait lui rapporter 500 000 roupies pakistanaises. Le «donneur» a expliqué qu’étant au chômage depuis plusieurs mois, il a pris cette décision en tombant sur une annonce postée sur leWeb.

Rizwan Ahmed est ainsi venu le rencontrer à Lahore et lui a remis une avance de 120 000 roupies pakistanaises. Le reste devait lui être remis quand son rein aura été prélevé en Inde. Sarfaraz Bhatti a aussi fait ressortir dans sa déposition que de faux papiers devaient lui être fournis à Maurice pour faire croire qu’il était marié à la fille de la femme devant obtenir cette greffe. Ce qui aurait facilité son entrée en Inde.

Des documents falsifiés au nom de Rajendra Kumar Halkory ont été saisis sur Rizwan Ahmed. Il a expliqué aux enquêteurs pakistanais qu’il a lui-même vendu un rein en Inde l’an dernier.

À Maurice, les Casernes centrales indiquent n’avoir obtenu aucune demande d’assistance de la FIA pour l’aider à élucider cette affaire et à retracer la bénéficiaire du rein de Sarfaraz Bhatti.