Il s’agit de voir si le principe de gouvernance a été respecté et de voir les conditions attachées à la fin des contrats.
Le ministre des Services financiers et de la bonne gouvernance, Roshi Badhain, a confirmé au Matinal, dimanche, que ces dossiers sont actuellement passés au crible. Il se pourrait dans ce contexte que le contrat de Jin Fei liant le gouvernement à ce projet soit rendu public. Le ministère des Services financiers vérifie également si les dispositions de la Public Procurement Act (PPA) ont été respectés. Il entend ainsi situer les responsabilités si ce principe n’ont pas été respectés.
Dans le cas du projet de Neotown, le gouvernement s’interroge sur la lenteur qui caractérise le démarrage de ce projet qui occupera une superficie de 58 hectares. Le projet Neotown de la compagnie indienne, Patel Engineering, concerne la construction de huit appartements résidentiels de deux étages, de trois tours de dix huit étages ainsi que des shopping centres. etc.. Les infrastructures préliminaires tels que réseaux de distribution d’eau, d’électricité et de tout-à-l’égout et ont déjà mises en place. Ce projet a vu son origine en 2008 et le site pour sa mise en terre avait été identifié en 2009. Les travaux pour l’éclairage du site ont déjà été complétés..
L’autre dossier qui est dans le collimateur du ministère des Services financiers concerne le projet d’achat des avions d’Airbus par Air Mauritius. Dans le cadre de sa modernisation de sa flotte, la compagnie d’aviation nationale a signifié son intention de procéder à l’achat de six Airbus. L’annonce avait été faite au salon aéronautique Internationale de Farnborough 2014. Pour ce qui est du mégaprojet industriel, les dirigeants de l’Alliance Lepep avaient signifié leur intention de rendre public le contenu du contrat, durant la dernière campagne électorale, liant le gouvernement mauricien au promoteur Jin Fei. Le démarrage de ce projet était prévu en 2006. Le projet n’a toujours pas vu le jour malgré le fait que des infrastructures routières et l’éclairage sur le site ont déjà été réalisés.
Le Jin Fei Economic and Trade Cooperation Zone avait pour but de créer 35 000 emplois et devait rapporter au pays Rs 25 millions en termes d’investissement directe. Le projet devait être réalisé en deux phases. La première, la construction des réseaux routiers, la mise en place d’un centre des affaires et une zone industrielle. La seconde, devait se concentrer sur le développement soutenu comprenant la mise sur pied des stations de production de l’électricité à partir de l’énergie solaire, des entreprises pour le traitement du poisson, de métallurgie, de la fabrication des médicaments en sont du nombre.