Investissement de Rs 115 M de Lafarge Mauritius dans une Station de Mélange

Un premier ciment composé, sous le nom de Boabab Lakaz, vient inaugurer cette importante innovation industrielle lors d’une cérémonie tenue vendredi dernier au Henessy Park Hotel à Ebène. Ainsi, l’entreprise veut permettre au secteur de la construction de se moderniser pour mieux faire face à ses nombreux défis.

Selon Lafarge Mauritius, la nouvelle unité de production est dotée d’une technologie de pointe, unique à Maurice. De plus, il ressort que le laboratoire qui fait figure de référence dans l’océan Indien, permettra de garantir une qualité et le respect des normes. Selon Lafarge Mauritius, ce premier ciment composé en partie de fabrication mauricienne, a été élaboré après quatre années de développement menées en collaboration avec le centre de recherche Lafarge en France. “Ce premier produit découle d’une stratégie d’extension de gamme qui, pour nous, est une réponse pertinente aux défis qui guettent le secteur de la construction à Maurice. A chaque travail son ciment ! Il était temps de faire profiter les Mauriciens de ce principe logique”, soutient Anne-Brigitte Spitzbarth, Managing Director de Lafarge Mauritius. Lafarge Mauritius se félicite en effet que Maurice puisse bénéficier de différents types de ciment, conçus en fonction de leur application finale. Baobab Lakaz répond à une demande précise du marché, exprimée à la fois par les entrepreneurs en bâtiment, les artisans, les maçons et utilisateurs domestiques.

En effet, Baobab Lakaz se présente comme un ciment amélioré d’un matériau local. Pour l’entreprise, celui-ci a été savamment sélectionné pour ses qualités et permettra la réduction des fissures en étant plus adapté aux conditions climatiques du pays. Baobab Lakaz est disponible en pochettes de 25 et 50 kilos. Son emploi est indiqué dans des travaux de construction de nature non structurelle comme la pose de blocs, le crépissage, le flooring et les aménagements intérieurs. “Pour cette première extension de gamme, nous nous adressons au plus grand nombre et nous contribuons à faire baisser le coût de la construction avec un produit de qua-lité”, conclut Anne-Brigitte Spitzbarth.