Le terme «Ponzi», soutient l’ancien ministre du Travail, a été utilisé pour justifier «l’OPA hostile sur la BAI». Et selon lui, ce «coup de grâce planifié» viserait à «éliminer tous ceux qui ont aidé le Parti travailliste».
Shakeel Mohamed va encore plus loin. «Il y a eu chantage», dit-il en se référant à la lettre stipulant que Dawood Rawat offrait son empire pour une roupie symbolique. «Vous connaissez beaucoup de gens qui lâchent comme ça ce qu’ils ont mis une vie à bâtir?»
Si le député rouge affirme que «la chute de la BAI est un hold-up d’Etat», il concède toutefois que celle-ci n’était pas un modèle de vertu. «La BAI a fauté en ne respectant pas le plafond de 10 % d’investissements dans ses filiales.» Mais, selon lui, la BAI était bien en voie de guérison.