Si la production de tels sacs ne représente qu’un faible pourcentage des activités de six grosses compagnies productrices d’objets en plastique, ce sont les petites entreprises dénombrées à huit qui vont souffrir temporairement car elles ne produisent que ces sacs.
Le règlement introduit le 4 décembre exige que le nom du fabricant et l’usage auquel serviront les sacs exemptés, soient imprimés sur lesdits sacs. «Nos membres mettront plus de trois mois pour acquérir une imprimante alors que la loi entre en vigueur dans deux semaines,» explique Amar Deerpalsingh, président de l’Association des petites et moyennes entreprises. Il ajoute qu’ils devront aussi attendre plusieurs mois avant de recevoir les matériaux biodégradables qui serviront à la production des nouveaux sacs.
Amar Deerpalsingh estime que les fabricants qui ne produisent que des sacs et sachets en plastique seront au chômage technique pendant deux à trois mois. Ce qui signifie qu’une centaine de personnes seront affectées pendant cette période. Et comme ce sont généralement des petites entreprises familiales, il y a des risques que ce soit des familles entières qui ne travaillent pas. Se faisant leur porte-parole, Amar Deerpalsingh demande au gouvernement d’accorder un délai jusqu’à ce que les producteurs aient leurs imprimantes et les matériaux biodégradables.